Décidemment, que j'aime BeKa ! Chaque BD pour ados est moderne, sans tabous ni discriminations, chaque thème abordé avec intelligence et bienveillance. Un régal !
Deux amies, Linon et Garance, s'interrogent sur l'amour et décident de mener l'enquête. Première étape, réunir des données ! Choisissant leur collège comme terrain d'étude, elles interrogent leurs camarades, en couple ou célibataire. Au fur et à mesure de leurs rencontres, elles s'émeuvent, se questionnent et s'étonnent de découvrir à quel point personne n'est ce qu'il paraît.
Un premier tome tout en douceur qui questionnent les préjugés sur les apparences, les attitudes et les "qu'en dira t-on" ; et dont le scénario s'accorde parfaitement avec les dessins tendres et dotés d'une pointe d'espièglerie de Maya. Un gros coup de coeur !

Un très bon manga de science-fiction post-apocalyptique, dont la construction n'est pas sans nous rappeler "Fondation" d'Asimov, de part l'abondance de personnages sur lesquels la trame scénaristique se recentre petit à petit. L'histoire prend place dans un futur proche où un virus a éliminé 15% de la population mondiale. Nous suivons les conséquences de cet événement d'un point de vue géopolitique (organisations, alliances, conflits d'intérêts, guerres etc), le tout dans un univers étrangement crédible et d'actualité - pour un manga sorti en 1998. De plus, l'auteur enrobe son histoire d'un vernis théologico-philosophique des plus abordable. Réédité en France cette année par Panini (covid oblige), ce manga regorge de dessins minutieux, même si nous pouvons regretter l'absence d'un découpage ambitieux qui mettrait ainsi en valeur aussi bien les scènes d'action que d'émotion.

Aël, 18 ans

Un très bon manga de science-fiction post-apocalyptique, dont la construction n'est pas sans nous rappeler Fondation d'Asimov, de part l'abondance de personnages sur lesquels la trame scénaristique se recentre petit à petit. L'histoire prend place dans un future proche où un virus a éliminé 15% de la population mondiale, et où nous suivons donc les conséquences de cet évènement d'un point de vue géopolitique (organisations, alliances, conflits d'intérêts, guerres etc), le tout dans un univers étrangement crédible et d'actualité pour un manga sorti en 1998. De plus, l'auteur enrobe son histoire d'un vernis théologico-philosophique des plus abordable. Réédité en France cette année par Panini (covid oblige), ce mqnga regorge de dessins minutieux, même si nous pouvons regretter l'absence d'un découpage ambitieux qui mettrait ainsi en valeur aussi bien les scènes d'action que d'émotion.

Quel plaisir de retrouver Shannon, son énergie débordante, son humour et ses amis Pier et Tyrom. Magnifiquement dessiné, ce volume nous entraîne une fois de plus à Castlelek ou un trou inquiétant dans le sol provoque des phénomènes étranges chez les enfants de la ville. Responsable de la sécurité de la cité depuis que les pouvoirs d'Aldoran se sont éveillés en elle, Shannon mène l'enquête avec Tyrom. Notre mage favorite ne va tarder à se retrouver impliquée dans le complot fomenté par les rois félons des Terres d'Arran, suite à la visite du mystérieux Byron. La série des Mages prend de l'ampleur, l'intrigue se resserre et on attend le prochain tome avec impatience !

"Contrapaso" est une BD exceptionnelle tant au niveau du dessin que du scénario. Très rapidement, on s'attache aux protagonistes de l'histoire, on les suit avec curiosité, affection, parfois (souvent) avec angoisse. Dès les premières pages la situation est posée : nous sommes dans l'Espagne de Franco, la dictature envahie toutes les strates de la société, condamne toutes libertés. Des mouvements militants aux oppositions politiques, de la situation des femmes à l'ambiance et au fonctionnement des familles, Teresa Valero nous emmène partout.
C'est dans ce contexte historique oppressant et inquiétant que Léon Lenoir et Emilio Sanz mènent l'enquête. De corps de femmes assassinés et mutilés, leur investigation les mène à une découverte aussi choquante que cruelle : le sort des femmes victimes de la dictature suite à la guerre civile.
Un thriller politique haletant et mené de main de maître. Bravo Teresa Valero, on attend la suite avec impatience !