- EAN13
- 9782930344256
- ISBN
- 978-2-930344-25-6
- Éditeur
- Presses Universitaires du Louvain
- Date de publication
- 2003
- Collection
- Thèses de l'École polytechnique de Louvain
- Nombre de pages
- 283
- Dimensions
- 16 x 4 cm
- Poids
- 459 g
- Langue
- castillan, espagnol
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Identitades femeninas, cultura y desarrollo
Un estudio comparativo en el medio rural peruano
Patricia Ruiz Bravo Lopez
Presses Universitaires du Louvain
Thèses de l'École polytechnique de Louvain
Offres
Qu'est-ce que c’est être une femme? Qu'est-ce que cela signifie pour les
femmes issues de deux zones rurales du Pérou, différentes au niveau de la
culture, de la géographie, de la formation sociale et de l’ économie ? Quelles
sont leurs contributions au processus de développement? Voici les questions
centrales de la thèse.
Les réponses obtenues de la part de plus de 80 femmes interviewées sont
frappantes. Les définitions, mandats et bénéfices des féminités sont
différentes pour chaque groupe social. Les dames de la montagne sur-
définissent leurs féminités par rapport au travail et à l’organisation, tandis
que sur la côte nord, elles le font en fonction de la maternité et des tâches
domestiques. Les premières situent les axes centraux de leur féminité dans
leur participation dans l’espace public, et les secondes le font dans l’espace
privé. A partir de l’enquête comparée sur la construction des identités
féminines dans deux zones rurales, nous constatons que les féminités se
constituent par un processus historique complexe dans lequel les dimensions
d’ordre socio-économique s’institutionnalisent et sont institutionnalisées
avec des ordres de genre particuliers. De cette manière, la thèse veut
réaffirmer, à partir d’une étude empirique, la validité théorique de la
conception des identités de genre comme constructions socio-historiques et
culturelles qui s’assument de façon subjective et collective. A partir du
travail, l’organisation ou la maternité, les femmes des deux zones sont
compromises dans l’élaboration et l’implémentation de propositions de
développement dans leur village. On trouve en les femmes un courage qui les
mène à une organisation croissante tout comme la lutte pour la justice et la
liberté- est interprétée et réclamée de manière diverse et en fonction de
leurs propres histoires en tant que femmes et en tant que partie d’un
collectif. Les dames semblent mener des processus qui supposent une rénovation
des visions du développement à partir de leurs expériences féminines, mais
aussi en relation avec leurs identités culturelles et leur situation sociale.
Cela se produit dans un ensemble de tensions et de conflits qui impliquent de
penser en processus de transition, non terminés mais suggestifs pour ce qu’ils
expriment en matière d’agency et de construction d’alternatives.
femmes issues de deux zones rurales du Pérou, différentes au niveau de la
culture, de la géographie, de la formation sociale et de l’ économie ? Quelles
sont leurs contributions au processus de développement? Voici les questions
centrales de la thèse.
Les réponses obtenues de la part de plus de 80 femmes interviewées sont
frappantes. Les définitions, mandats et bénéfices des féminités sont
différentes pour chaque groupe social. Les dames de la montagne sur-
définissent leurs féminités par rapport au travail et à l’organisation, tandis
que sur la côte nord, elles le font en fonction de la maternité et des tâches
domestiques. Les premières situent les axes centraux de leur féminité dans
leur participation dans l’espace public, et les secondes le font dans l’espace
privé. A partir de l’enquête comparée sur la construction des identités
féminines dans deux zones rurales, nous constatons que les féminités se
constituent par un processus historique complexe dans lequel les dimensions
d’ordre socio-économique s’institutionnalisent et sont institutionnalisées
avec des ordres de genre particuliers. De cette manière, la thèse veut
réaffirmer, à partir d’une étude empirique, la validité théorique de la
conception des identités de genre comme constructions socio-historiques et
culturelles qui s’assument de façon subjective et collective. A partir du
travail, l’organisation ou la maternité, les femmes des deux zones sont
compromises dans l’élaboration et l’implémentation de propositions de
développement dans leur village. On trouve en les femmes un courage qui les
mène à une organisation croissante tout comme la lutte pour la justice et la
liberté- est interprétée et réclamée de manière diverse et en fonction de
leurs propres histoires en tant que femmes et en tant que partie d’un
collectif. Les dames semblent mener des processus qui supposent une rénovation
des visions du développement à partir de leurs expériences féminines, mais
aussi en relation avec leurs identités culturelles et leur situation sociale.
Cela se produit dans un ensemble de tensions et de conflits qui impliquent de
penser en processus de transition, non terminés mais suggestifs pour ce qu’ils
expriment en matière d’agency et de construction d’alternatives.
S'identifier pour envoyer des commentaires.