« Dans La Crise du sens à l’ère des révolutions biologiques et informatiques. Un défi aux humanismes, Grégoire Marie MEBE ZOA élabore une réflexion générale à partir de l’épistémologie dont il tire des conclusions éthiques et politiques, notamment la menace qui pèse sur la place de l’homme dans l’univers et dans l’histoire.Les questions qui parcourent ce livre sont les suivantes : est-il légitime de penser que le bonheur n’est possible que si la vie est éternelle ? À quel moment peut-on dire qu’un homme est mort, et que ses organes peuvent être prélevés pour permettre que la vie d’un autre se poursuive ? Cette dernière question peut s’ouvrir à la réflexion de Jean-Luc Nancy qui y a réfléchi après un don d’organe, mais aussi sur le consentement éclairé. La question est aussi de savoir si on doit accorder une valeur absolue à la vie végétative sans pensée. Le livre de MEBE ZOA s’inscrit par là dans une réflexion mondiale sur les technosciences, le transhumanisme et le posthumanisme comme on le voit avec Habermas, Fukuyama, Picavet, Michaud, et dans notre pays avec les travaux de Njoh-Mouellé suivi par Tsala Mbani, Mouchili Njimom, Yogno Tabeko, etc. »Extrait de la préface