Après le désastreux Traité de Brétigny de 1360, Édouard III, roi d’Angleterre, licencie son armée constituée, en majeure partie, de mercenaires. Ils ne rentrent pas dans leurs foyers et restent en France. Ils ravagent les villes, les campagnes et, même, les places fortes. Ils tuent, pillent et violent les femmes. Charles V, roi de France, cherche par tous les moyens à les expulser hors de son royaume. Parmi toutes les propositions, une retient son attention et est acceptée par les mercenaires : « une croisade en Espagne pour combattre les Maures ». Mais il leur faut un chef aguerri, respecté et respectable. Ce sera Bertrand du Guesclin. Ce petit noble breton, auréolé de gloire, n’exécutera pas, dans la totalité, la mission de son roi. Il choisira de défendre les intérêts de Henri Trastamare, l’altruiste, contre son demi-frère Pierre Ier, le cruel, pour la couronne de Castille – Léon. Le chemin sera semé d’embûches, de défaites, de victoires, de chasses à l’homme et d’un duel final, la bienveillance contre la barbarie.