- EAN13
- 9782749276762
- ISBN
- 978-2-7492-7676-2
- Éditeur
- Erès
- Date de publication
- 06/2023
- Collection
- ESPACES ET SOCI
- Nombre de pages
- 248
- Dimensions
- 23,9 x 16 x 1,9 cm
- Poids
- 404 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Espaces & sociétés 188 - Écologie populaire dans les périphéries urbaines
De Reed Hastings
Erès
Espaces Et Soci
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Un certain nombre de politiques environnementales se sont développées ces dernières années à l’échelle urbaine : énergie, logement, transports, nature en ville, etc. Les habitants sont directement interpellés à travers leurs gestes courants, leurs modes de vie et d’habiter. Diverses initiatives dites éco-citoyennes ont émergé autour du bâti, de l’aménagement d’espaces collectifs, des modes de mobilité (covoiturage…), ainsi que de pratiques qualifiées d’« éco-gestes » (ressource en eau, jardins potagers, etc.).
Les sciences sociales font néanmoins état d’une capacité de mobilisation inégale entre les groupes sociaux. Là où une « écologie de l’abondance » ou « de standing » se manifeste dans des écoconstructions « performantes » mais réservées à des catégories aisées, des pratiques moins ostentatoires mais bien réelles peuvent se concrétiser dans une « écologie populaire ».
Ce dossier d’Espaces et sociétés renouvelle les débats en pensant la « durabilité » dans la fabrique des territoires, à partir des couronnes urbaines périphériques qui se caractérisent par une forte hétérogénéité des classes moyennes et populaires, qu’il s’agisse d’espaces périurbains non-agglomérés, de grands ensembles de banlieue et même d’espaces périphériques de villes-centres. Ces espaces révèlent un dynamisme sans cesse renouvelé d’engagements écologiques au quotidien, fruits d’initiatives citoyennes, en marge du discours dominant des politiques publiques, et de réappropriations de politiques impulsées « par le haut ».
Les sciences sociales font néanmoins état d’une capacité de mobilisation inégale entre les groupes sociaux. Là où une « écologie de l’abondance » ou « de standing » se manifeste dans des écoconstructions « performantes » mais réservées à des catégories aisées, des pratiques moins ostentatoires mais bien réelles peuvent se concrétiser dans une « écologie populaire ».
Ce dossier d’Espaces et sociétés renouvelle les débats en pensant la « durabilité » dans la fabrique des territoires, à partir des couronnes urbaines périphériques qui se caractérisent par une forte hétérogénéité des classes moyennes et populaires, qu’il s’agisse d’espaces périurbains non-agglomérés, de grands ensembles de banlieue et même d’espaces périphériques de villes-centres. Ces espaces révèlent un dynamisme sans cesse renouvelé d’engagements écologiques au quotidien, fruits d’initiatives citoyennes, en marge du discours dominant des politiques publiques, et de réappropriations de politiques impulsées « par le haut ».
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