En 1763, la corporation des libraires passe commande auprès de Diderot d'une lettre qui sera adressée à la fin de cette même année à Monsieur de Sartine, alors lieutenant général de police (actuel ministre de l'Intérieur).
En cette époque, le droit d'auteur n'existe pas. Les privilèges (autorisation de publier délivrée par les services du roi) sont délivrés aux libraires (qui étaient aussi éditeurs) sans prendre en compte les auteurs. Dans sa lettre, Diderot se fait autant l'opposant des corporations en général que le défenseur des privilèges des libraires en matière d'édition.