- EAN13
- 9782363081735
- ISBN
- 978-2-36308-173-5
- Éditeur
- Arléa
- Date de publication
- 04/10/2018
- Collection
- Arléa-poche (PAR 000244)
- Nombre de pages
- 200
- Dimensions
- 18 x 11,1 x 1,3 cm
- Poids
- 156 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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En septembre 1944, le peintre Zoran Mušič est déporté à Dachau. Il y réalise, au risque de sa vie, une centaine de dessins décrivant ce qu'il voit : les scènes de pendaison, les fours crématoires, les cadavres empilés par dizaines, c'est-à-dire l'indescriptible. La question que pose ce livre est la suivante : que pouvait alors la mémoire contre la mort, l'art contre l'indicible ? Non pas " après ", mais dans le quotidien de la vie des camps ? Et que peut-elle aujourd'hui ?
Plutarque raconte que, des sept mille Athéniens faits prisonniers durant les guerres de Sicile, échappèrent aux travaux forcés dans les latomies, et donc à la mort, ceux qui surent réciter à leurs vainqueurs Grecs comme eux, quelques vers d'Euripide. Les nazis n'appliquèrent pas ce trait de clémence antique aux déportés des camps. Pourtant la mémoire – la culture – joua un rôle majeur dans le destin de certains déportés. En septembre 1944, le peintre Zoran Mušič est déporté à Dachau. Il y réalise, au risque de sa vie, une centaine de dessins décrivant ce qu'il voit : les scènes de pendaison, les fours crématoires, les cadavres empilés par dizaines, c'est-à-dire l'indescriptible. La question que pose ce livre est la suivante : que pouvait alors la mémoire contre la mort, l'art contre l'indicible ? Non pas " après ", mais dans le quotidien de la vie des camps ? Et que peut-elle aujourd'hui ?
Plutarque raconte que, des sept mille Athéniens faits prisonniers durant les guerres de Sicile, échappèrent aux travaux forcés dans les latomies, et donc à la mort, ceux qui surent réciter à leurs vainqueurs Grecs comme eux, quelques vers d'Euripide. Les nazis n'appliquèrent pas ce trait de clémence antique aux déportés des camps. Pourtant la mémoire – la culture – joua un rôle majeur dans le destin de certains déportés. En septembre 1944, le peintre Zoran Mušič est déporté à Dachau. Il y réalise, au risque de sa vie, une centaine de dessins décrivant ce qu'il voit : les scènes de pendaison, les fours crématoires, les cadavres empilés par dizaines, c'est-à-dire l'indescriptible. La question que pose ce livre est la suivante : que pouvait alors la mémoire contre la mort, l'art contre l'indicible ? Non pas " après ", mais dans le quotidien de la vie des camps ? Et que peut-elle aujourd'hui ?
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