A la sueur de ton front, Les vraies conséquences de la mondialisation sur le travail en France
EAN13
9782810010196
Éditeur
L'Artilleur
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

A la sueur de ton front

Les vraies conséquences de la mondialisation sur le travail en France

L'Artilleur

Indisponible

Autre version disponible

Selon l’Observatoire des inégalités, on comptait en France, en 2020,

8 millions de chômeurs, salariés précaires ou inactifs souhaitant

travailler, et l’Insee évaluait à plus de 9 millions le nombre de

personnes vivant sous le seuil de pauvreté.

Sur la même période, un tiers des Français déclarent « ne pas être

heureux au travail » et les conséquences tragiques de ce malaise

(dépressions, suicides, addictions, etc…) se multiplient, dans tous les

secteurs de l’économie.

La France connaît donc depuis cinquante ans non seulement un

chômage de masse qu’aucun gouvernement n’est parvenu à résorber,

mais aussi une forte hausse de la souffrance au travail, alors même

que les conditions matérielles du travail se sont nettement améliorées

depuis un siècle.

En s’appuyant sur les études et les statistiques les plus récentes, laurent

Izard montre à quel point, depuis les années 1980 et la libéralisation

des échanges, l’économie française est soumise à une pression

toujours plus intense. Au moment où la détention des entreprises s’est

financiarisée, appelant de fortes rentabilités, les dirigeants sont à

la recherche permanente de gains de productivité pour faire face à

des concurrents étrangers aux coûts de main d’oeuvre beaucoup plus

faibles et qui ne sont pas soumis aux mêmes règlementations.

L’auteur démontre ici que c’est bien cette tension imputable à la

mondialisation qui entraîne la mise en place de méthodes de

management plus dures pour les salariés et provoque délocalisations

et autres fermetures d’usines qui n’ont pas fini de rythmer l’actualité.

Cette dévastation s’arrêtera-t-elle ? Laurent Izard tente d’y répondre et

propose une réflexion salutaire.
S'identifier pour envoyer des commentaires.