- EAN13
- 9782251917436
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 04/03/2022
- Collection
- Mémoires de Guerre
- Langue
- français
- Langue d'origine
- castillan, espagnol
- Fiches UNIMARC
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Papier - Belles Lettres 17,00
C’est l’adieu aux armes d’Arturo Pérez-Reverte, alors journaliste de guerre.
L’écrivain, membre de l’Académie royale espagnole, livre dans Territoire
comanche, publié en 1994, et traduit pour la première fois en France, son
témoignage sur la guerre dans l’ex-Yougoslavie. À 41 ans, la liste est longue
des conflits qu’il a déjà couverts, d’abord pour le journal Pueblo puis comme
reporter de la chaîne de télévision TVE : Chypre, guerre des Malouines, Liban,
Tchad, Libye, Mozambique, Angola, conflits en Érythrée, au Salvador au
Nicaragua, Roumanie, première guerre du Golfe puis éclatement de la
Yougoslavie. Arturo Pérez-Reverte, a, pendant vingt ans, sillonné une planète
en feu, vu la mort de près et beaucoup fréquenté le territoire comanche. Dans
le jargon du métier de reporter de guerre, « c’est l’endroit où l’instinct lui
dit : arrête la voiture et fais demi-tour, écrit-il. L’endroit où les chemins
sont déserts et les maisons des ruines calcinées ; où l’on dirait toujours que
la nuit va tomber et où l’on avance en rasant les murs en direction des coups
de feu qui retentissent au loin, attentif au bruit de ses pas sur le verre
brisé. » Pour Reverte, le territoire comanche se trouvait dans cette
Yougoslavie brisée par la guerre. C’est là qu’il a décidé d’en finir avec elle
pour se consacrer à sa carrière d’écrivain. Pamphlet contre le journalisme
spectacle, réflexion cruelle sur l’éthique de la presse, Arturo Pérez-Reverte
dresse aussi une émouvante galerie de portraits du club très fermé des
reporters de guerre, ses camarades. 75 d’entre eux périront durant le conflit
dans l’ex-Yougoslavie.
L’écrivain, membre de l’Académie royale espagnole, livre dans Territoire
comanche, publié en 1994, et traduit pour la première fois en France, son
témoignage sur la guerre dans l’ex-Yougoslavie. À 41 ans, la liste est longue
des conflits qu’il a déjà couverts, d’abord pour le journal Pueblo puis comme
reporter de la chaîne de télévision TVE : Chypre, guerre des Malouines, Liban,
Tchad, Libye, Mozambique, Angola, conflits en Érythrée, au Salvador au
Nicaragua, Roumanie, première guerre du Golfe puis éclatement de la
Yougoslavie. Arturo Pérez-Reverte, a, pendant vingt ans, sillonné une planète
en feu, vu la mort de près et beaucoup fréquenté le territoire comanche. Dans
le jargon du métier de reporter de guerre, « c’est l’endroit où l’instinct lui
dit : arrête la voiture et fais demi-tour, écrit-il. L’endroit où les chemins
sont déserts et les maisons des ruines calcinées ; où l’on dirait toujours que
la nuit va tomber et où l’on avance en rasant les murs en direction des coups
de feu qui retentissent au loin, attentif au bruit de ses pas sur le verre
brisé. » Pour Reverte, le territoire comanche se trouvait dans cette
Yougoslavie brisée par la guerre. C’est là qu’il a décidé d’en finir avec elle
pour se consacrer à sa carrière d’écrivain. Pamphlet contre le journalisme
spectacle, réflexion cruelle sur l’éthique de la presse, Arturo Pérez-Reverte
dresse aussi une émouvante galerie de portraits du club très fermé des
reporters de guerre, ses camarades. 75 d’entre eux périront durant le conflit
dans l’ex-Yougoslavie.
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