Après le succès d’Histoires d’œils, Philippe Costamagna applique sa science
d’historien de l’art et du goût à quelqu’un que l’on n’aborde jamais sous cet
angle : Napoléon. Dans ce premier livre sur la question, il aborde à la fois
le Napoléon intime et le Napoléon public par ses goûts, tous ses goûts, et
parfois ses dégoûts.
Quel était le goût de Napoléon en matière de mobilier ? De vêtements ? De
littérature ? De théâtre ? De peinture ? De cuisine ? De femmes ? Parmi
la quantité de détails et d’anecdotes sur le général, Premier consul, empereur
des Français et exilé le plus célèbre du monde, on découvrira sa passion pour
les rougets, mais aussi pour les vers de Corneille, qu’il se faisait réciter
par des acteurs, pour la couleur mauve dont il a fait tapisser le palais de
l’Elysée, ou encore pour le jeu de barres (une variante du chat-perché). Et
chaque fois, en plus de ces goûts, sa décision bien à lui de vouloir les
imposer à tous, parfois pour notre plus grand bien, comme quand il a peuplé
Paris de fontaines.
Derrière la légende des canons et des conquêtes, des cavalcades et des codes,
voici la vérité d’un homme qui s’est profondément révélé par ses choix
esthétiques. Ce passionnant Goûts de Napoléon est un trésor d’anecdotes
méconnues et une mine d’informations inattendues sur un des grands hommes de
l’histoire de France.