- EAN13
- 9782226340047
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 03/2015
- Collection
- Bibliothèque Albin Michel Michel Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 27,00
Découvert par Daniel Roche, historien du XVIIIe siècle et professeur à la
Sorbonne, le Journal du compagnon vitrier Ménétra (1738-1812) est un des rares
témoignages que nous ayons d'un ouvrier du siècle des Lumières. Le bonhomme,
Parisien le Bienvenue selon son nom de compagnonnage, étonne par son franc-
parler, sa gouaille, sa joie de vivre, aussi bien que par son sens de
l'observation, son souci de tout dire d'un petit peuple auquel il appartient -
lien qu'il inscrit très consciemment dans son écriture Ce « Rousseau des
ateliers » nous ouvre les portes d'un Paris en pleine expansion, nous raconte
une France des campagnes (Bretagne, Guyenne, pays lyonnais, etc.) avec les
yeux d'un homme de la grande ville.
Alors que l'on redécouvre aujourd'hui les « écritures ordinaires », que la
fécondité des études sur l'autobiographie ne se dément pas, la lecture de ce
texte, guidée par les riches analyses de Daniel Roche, outre le plaisir
qu'elle procure, révèle un véritable enjeu pour l'histoire culturelle. Au-delà
d'une simple description des mentalités, elle fait percevoir comment
s'élaborent les normes sociales qui définissent une culture. Selon la formule
de Robert Darnton dans sa préface, le texte de Ménétra nous pose la question
de « notre compréhension de ce que signifie être homme il y a deux siècles ».
Sorbonne, le Journal du compagnon vitrier Ménétra (1738-1812) est un des rares
témoignages que nous ayons d'un ouvrier du siècle des Lumières. Le bonhomme,
Parisien le Bienvenue selon son nom de compagnonnage, étonne par son franc-
parler, sa gouaille, sa joie de vivre, aussi bien que par son sens de
l'observation, son souci de tout dire d'un petit peuple auquel il appartient -
lien qu'il inscrit très consciemment dans son écriture Ce « Rousseau des
ateliers » nous ouvre les portes d'un Paris en pleine expansion, nous raconte
une France des campagnes (Bretagne, Guyenne, pays lyonnais, etc.) avec les
yeux d'un homme de la grande ville.
Alors que l'on redécouvre aujourd'hui les « écritures ordinaires », que la
fécondité des études sur l'autobiographie ne se dément pas, la lecture de ce
texte, guidée par les riches analyses de Daniel Roche, outre le plaisir
qu'elle procure, révèle un véritable enjeu pour l'histoire culturelle. Au-delà
d'une simple description des mentalités, elle fait percevoir comment
s'élaborent les normes sociales qui définissent une culture. Selon la formule
de Robert Darnton dans sa préface, le texte de Ménétra nous pose la question
de « notre compréhension de ce que signifie être homme il y a deux siècles ».
S'identifier pour envoyer des commentaires.