- EAN13
- 9782226330819
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 12/2014
- Collection
- Hors Collection
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Langage blessé
Reparler après un accident cérébral. Entretiens avec Mona Ozouf
Philippe Van Eeckhout
Albin Michel
Hors Collection
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 16,50
Personne n'a oublié le destin de Jean-Dominique Bauby, l'homme qui, enfermé
dans le scaphandre d'un corps inerte, n'avait plus à sa disposition, pour
communiquer, que le battement de "papillon" de ses paupières. Philippe Van
Eeckhout a participé à sa rééducation, comme à celle d'autres malades atteints
de Lis (Locked-in syndrom). À côté de ces cas, il a mené avec succès la
thérapie de nombreux aphasiques. Pour lui, tout ce qui réamorce la
communication avec le monde extérieur est bon à prendre : le chant, le dessin,
le théâtre, le sport. Massant les gencives, pressant les thorax pour réguler
la respiration, entrant dans la vie de ses patients pour retrouver les mots
coincés, les voix brisées, il part du principe que, derrière la paralysie du
langage, la personnalité du malade demeure intacte.
Au fil de son entretien avec Mona Ozouf, Philippe Van Eeckhout apporte une
série de témoignages bouleversants sur un monde de silence d'où l'on ne
parvient souvent à sortir qu'à force d'ingéniosité et surtout d'amour. Les
itinéraires de ses patients sont autant de messages d'espoir que ce
"thérapeute de l'extrême" sait nous livrer pour nous montrer qu'il ne faut
jamais accepter que les mots "n'y soient plus", qu'il y a toujours moyen, à
partir d'une syntaxe en charpie, de restaurer un langage.
dans le scaphandre d'un corps inerte, n'avait plus à sa disposition, pour
communiquer, que le battement de "papillon" de ses paupières. Philippe Van
Eeckhout a participé à sa rééducation, comme à celle d'autres malades atteints
de Lis (Locked-in syndrom). À côté de ces cas, il a mené avec succès la
thérapie de nombreux aphasiques. Pour lui, tout ce qui réamorce la
communication avec le monde extérieur est bon à prendre : le chant, le dessin,
le théâtre, le sport. Massant les gencives, pressant les thorax pour réguler
la respiration, entrant dans la vie de ses patients pour retrouver les mots
coincés, les voix brisées, il part du principe que, derrière la paralysie du
langage, la personnalité du malade demeure intacte.
Au fil de son entretien avec Mona Ozouf, Philippe Van Eeckhout apporte une
série de témoignages bouleversants sur un monde de silence d'où l'on ne
parvient souvent à sortir qu'à force d'ingéniosité et surtout d'amour. Les
itinéraires de ses patients sont autant de messages d'espoir que ce
"thérapeute de l'extrême" sait nous livrer pour nous montrer qu'il ne faut
jamais accepter que les mots "n'y soient plus", qu'il y a toujours moyen, à
partir d'une syntaxe en charpie, de restaurer un langage.
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