1793, L'insurrection vendéenne et les malentendus de la liberté
EAN13
9782226228482
Éditeur
Albin Michel
Date de publication
Collection
Hors Collection
Langue
français
Fiches UNIMARC
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1793, L'insurrection vendéenne et les malentendus de la liberté

Albin Michel

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Lorsque les paysans vendéens saisissent fourches, haches et faux à l'annonce
de la levée des 300 000 hommes, lorsqu'ils s'emparent de Machecoul, Saint-
Florent et Cholet, Barère s'écrie : « La Vendée est mille fois plus à craindre
que toutes les puissances européennes ». La République, menacée par la
coalition des forces étrangères, secouée par les révoltes dans toutes les
provinces, a trouvé son bouc émissaire. La Convention institue la Terreur
comme instrument de régénération publique.
Vendéens et républicains se livrent alors une lutte à mort au nom de deux
conceptions fanatiques de la liberté : l'une abstraite, héritée des
philosophes - « Il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté »
déclare Saint-Just -, l'autre populaire, préromantique, communale et
religieuse.
Le 17 octobre 1793, lendemain de l'exécution de la reine, Kléber et Marceau
écrasent l'armée vendéenne à Cholet. La population en fuite ne pourra échapper
aux massacres sans limites de la répression.
Le monde moderne commence en 1793 par un bain de sang et un flot de paroles
vaines. Certains de détenir la vérité, les révolutionnaires ont imposé une
perversion qui aura une postérité désastreuse : la dictature de la liberté.
Michel Ragon, depuis plus de quinze ans, rassemble pièces d'archives, notes et
réflexions sur l'insurrection vendéenne. Il a écrit, dans ce grand livre
vendéen, le récit poignant de ce cruel moment de notre histoire.
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