- EAN13
- 9782213679105
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 15/05/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Fayard 20,90
Trop, c’est trop. Il faut arrêter de sombrer dans la déprime. La France a
perdu trop de temps à se réformer, mais elle a des atouts considérables : une
démographie dynamique, une attractivité préservée, des infrastructures
performantes, une protection sociale qui est enviée par l’ensemble du monde…
Nos handicaps sont réels mais trop souvent surestimés : nous ne payons pas
plus d’impôts que la plupart des pays développés, notre appareil d’État s’est
modernisé comme nos grandes entreprises. Quant aux inégalités sociales, elles
sont moins marquées qu’ailleurs. Alors, qu’est-ce qui manque à la gouvernance
de ce pays pour sortir de la crise ? La sortie de crise dépend de la confiance
des citoyens. Donc de la capacité des dirigeants à restaurer la confiance. Et
pour ce faire, il faut assumer les difficultés, dire la vérité et faire ce
qu’on dit. Arrêtons de diaboliser les entreprises, dont la vocation est de se
développer et de créer des emplois. Arrêtons de culpabiliser les riches.
Certains ont travaillé pour cela et beaucoup rêvent de devenir riches.
Arrêtons de décourager des générations de jeunes qui partent à l’étranger sans
avoir l’envie de revenir. Arrêtons d’exporter des bac+5 pour importer des
bac-10. Réparons, réformons ce qui dysfonctionne, mais, de grâce, protégeons
le modèle français ! Exportons un modèle français zéro défaut. Sans céder à
l’optimisme béat, nous voulons avec ce livre tourner le dos au déclinisme, lit
de tous les renoncements : la crise doit nous rendre intelligents.
perdu trop de temps à se réformer, mais elle a des atouts considérables : une
démographie dynamique, une attractivité préservée, des infrastructures
performantes, une protection sociale qui est enviée par l’ensemble du monde…
Nos handicaps sont réels mais trop souvent surestimés : nous ne payons pas
plus d’impôts que la plupart des pays développés, notre appareil d’État s’est
modernisé comme nos grandes entreprises. Quant aux inégalités sociales, elles
sont moins marquées qu’ailleurs. Alors, qu’est-ce qui manque à la gouvernance
de ce pays pour sortir de la crise ? La sortie de crise dépend de la confiance
des citoyens. Donc de la capacité des dirigeants à restaurer la confiance. Et
pour ce faire, il faut assumer les difficultés, dire la vérité et faire ce
qu’on dit. Arrêtons de diaboliser les entreprises, dont la vocation est de se
développer et de créer des emplois. Arrêtons de culpabiliser les riches.
Certains ont travaillé pour cela et beaucoup rêvent de devenir riches.
Arrêtons de décourager des générations de jeunes qui partent à l’étranger sans
avoir l’envie de revenir. Arrêtons d’exporter des bac+5 pour importer des
bac-10. Réparons, réformons ce qui dysfonctionne, mais, de grâce, protégeons
le modèle français ! Exportons un modèle français zéro défaut. Sans céder à
l’optimisme béat, nous voulons avec ce livre tourner le dos au déclinisme, lit
de tous les renoncements : la crise doit nous rendre intelligents.
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