Par les routes

Sylvain Prudhomme

Gallimard

  • Conseillé par
    19 octobre 2020

    Prix Femina

    Un livre qui promet de bons moments de lecture apparemment. Dommage que je n'ai pas encore eu l'occasion de la lire.


  • Conseillé par (Libraire)
    23 mai 2020

    Une étonnante histoire

    Original, c'est le moins qu'on puisse dire à propos de ce roman, l'histoire de cet homme en lutte avec un irrépressif et obsessionnel besoin de partir en autostop, de parcourir la France de manière très aléatoire, de rencontrer de parfaits inconnus avant de les photographier... mettant de ce fait sa vie familiale et sociale en suspend. Etonnante histoire !


  • Conseillé par (Libraire)
    29 avril 2020

    Ode à la liberté empreinte de délicatesse et de sensibilité... Un livre qui ne ressemble à aucun n'autre !
    Guillaume


  • Conseillé par (Libraire)
    23 avril 2020

    L’autostoppeur est l’ami de Sacha, écrivain, 40 ans, célibataire et sans enfant.Il a quitté Paris pour V., un ville du sud-est de la France. L’autostoppeur et Sacha se connaissent, vingt ans avant, ils ont beaucoup voyagé ensemble avant de s’éloigner l’un de l’autre sans qu’on en connaisse les raisons. À V., l’autostoppeur vit avec Marie, une traductrice de livres italiens, et avec Agustin, leur fils. L’autostoppeur vit de petits boulots, de bricolages qui lui laissent la liberté de partir n’importe quand, pour des voyages en France, sans but, avec des gens très divers, des hommes ou des femmes, jeunes ou âgés, de toutes conditions sociales. À chacun, il dit la même chose, qu’il se "fiche un peu d’arriver où que ce soit", qu’il est "surtout venu les voir eux", qu’il "les trouve admirables de l’avoir pris", que "c’est le critère suprême de l’hospitalité : être capable d’ouvrir sa portière au parfait inconnu". Il les photographie tous. Il semble se livrer moins qu’il n’écoute les gens. Avant de revenir, il envoie des cartes postales à sa famille, à son fils.
    Peu à peu, alors que Marie et Sacha sont de plus en plus proches, l’autostoppeur part de plus en plus souvent, vers des destinations que lui donne son fils qui, ainsi, voyage à distance avec son père. Puis il part encore plus souvent, pour des voyages de plus en plus longs, toujours sans but.
    Les correspondances et récits de l’autostoppeur racontent les provinces de France, les communes éloignées de Paris, les monuments, les campagnes, les aires d’autoroutes, les stations-service, les automobilistes aimables et cordiaux qui le transportent. Jusqu’au jour où le voyage se fait long, long… sans retour de l’autostoppeur.
    Mais on ne dira rien de la fin, étonnante et inattendue.
    Avec "Par les routes", Sylvain Prudhomme nous livre un texte fortement romanesque à partir d’un thème banal:l’auto-stop. Son écriture captive le lecteur par son charme, sa légèreté, sa ponctuation réduite au minimum pour le laisser choisir l’émotion, l’intensité de ce qu’il lit.
    Au début du roman, Sacha développe rapidement son objectif "changer d’air. Destruction, reconstruction". C’est ce qui arrive, une amitié qui se désagrège, un amour qui se construit, dont prend acte l’autostoppeur qui laisse l’équilibre de son couple se déplacer vers le couple qui se crée entre Marie et Sacha.
    Quand il voyage, l’autostoppeur écoute celui qui le transport. On le sent dans une vraie empathie avec son chauffeur. Sil s’éloigne de Marie et d’Agustin, est-ce parce qu’il ne peut être présent avec la même intensité à ses chauffeurs et à Marie? L’auteur ne répond pas. Si ce n’est que la finale du roman peut laisser penser que l’autostoppeur a été important pour chacune des personnes qui l’ont transporté.
    Ce très beau roman rappelle que pour qu’il y ait voyage, il faut qu’un retour existe. Ulysse part des années en voyage, mais il revient dans sa maison et retrouve Pénélope. Le voyageur est un explorateur qui n’a de cesse de repartir jusqu’à parfois disparaître.
    La lecture de "Par les routes" est addictive. À la dernière page, on se prend à regretter que ce road-trip ne fasse que 300 pages !


  • Conseillé par (Libraire)
    12 février 2020

    Sylvain Prudhomme explore en mouvement, sur les routes : l'amitié, le désir, l'amour... Ce sublime roman nous amène à vouloir céder à cette furieuse envie de partir, mais aussi de rester... Magnifique !
    - Nicolas


  • Conseillé par (Libraire)
    12 décembre 2019

    Un livre qui invite au nomadisme, à la rencontre de l'autre!!!


  • Conseillé par (Libraire)
    28 novembre 2019

    Partir... revenir... mais pour mieux repartir...
    "L'auto stopper" ne fait que cela... laissant derrière lui sa compagne Marie et le petit Augustin.
    Le narrateur, son ami d'enfance qui a fait la route avec lui il y a des années aspire lui à poser ses valises...
    Un équilibre sera trouvé, pour tous, permettant à l'auto stopper de continuer de quadriller la France d'aire d'autoroute en air d’autoroute, de rencontre en rencontre...
    Laurence


  • Conseillé par (Libraire)
    2 novembre 2019

    Sacha, 40 ans, quitte Paris pour s’installer dans la ville de V, avec le désir de bannir le superflu. "J’ai pensé : on voit mieux dans le peu, on vit mieux." Il retrouve l’auto-stoppeur, qu’il a bien connu une vingtaine d’années auparavant, marié, père d’un enfant. Petit à petit, l’auto stoppeur ressent l’irrépressible envie de continuer à partir, de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps, en solitaire, parcourant la France au hasard de ses communes, de Banquet à La réunion, de Duras à Balzac, de Doux à Joyeuse et ainsi de suite… Chaque parcours est l’occasion de rencontrer des conducteurs qui composent une grande mosaïque humaine.
    À la fin du roman me sont venues les paroles d’une chanson des Compagnons de la chanson :
    "Si tous les gars du monde
    Devenaient de bons copains
    Et marchaient la main dans la main
    Le bonheur serait pour demain".
    Ghislaine, lectrice de la rentrée littéraire


  • Conseillé par (Libraire)
    31 octobre 2019

    Sensuel & sensible

    Comme le "Famous blue raincoat" de Leonard Cohen qui a servi de genèse au roman de Sylvain Prudhomme, "Par les routes" est empreint de grâce et d'une mélancolique beauté.
    Un Jules & Jim où l'empathie et l'amitié se substituent à la jalousie ; une cartographie de la France en auto-stop qui révèle le charme des rencontres éphémères.


  • Conseillé par (Libraire)
    5 octobre 2019

    Sacha, écrivain en quarantaine, se retire loin du tumulte de la vie parisienne. Dans ce petit village de V., il s’agit de simplifier, d’inspirer, de renaître. Là, il retrouve l’Autostoppeur, l’ami des vingts ans vagabonds. Un hasard, une croisée ?

    Quand l’un s’ancre, l’autre dévie, laissant femme et enfant. Peut-on jamais revenir des routes ? Un texte vibrant, sans fard, qui fouille nos failles, une ode aux rencontres, aux chemins de traverse, à ceux que l’on laisse. Quelle joie que de retrouver Sylvain Prudhomme et sa plume qui dit au mieux la délicatesse des choses simples !


  • Conseillé par (Libraire)
    25 septembre 2019

    Jeu de pistes.

    La vie-sillon, micro-sillon.
    La vie errance sur les routes de France, les aires d'autoroute, l'arrière-pays.
    Le milieu de la vie, les 40 ans approchent, les bilans murmurent....
    Un ton unique...
    Clara, Agnès.


  • Conseillé par
    15 septembre 2019

    L'un part, l'autre reste

    Le nouveau roman de Sylvain Prudhomme est plein d’une beauté mélancolique. Il
    y est question de la vie, de l’amour et des chemins que l’on prend. Un homme
    arrive, un autre part, le premier trouve sa place et le second s’égare.

    Sacha, le narrateur, est écrivain. A bientôt quarante ans, il quitte
    l’effervescence parisienne pour emménager à V., une petite ville du sud : « je
    comptais mener une vie calme. Ramassée. Studieuse. Je rêvais de repos. De
    lumière. » Par un de ces hasards dont la vie a le secret, il retrouve à V. un
    ami perdu de vue depuis dix-sept ans qu’il nomme « l’autostoppeur ». Avec lui,
    Sacha a sillonné le monde avant d’abandonner le nomadisme érigé par son
    compagnon de route en mode de vie. Or ce dernier est désormais installé avec
    femme et enfant, et travaille à son compte dans le bâtiment. Mais derrière
    cette façade, l’homme n’a pas changé et poursuit ses voyages en autostop quand
    l’envie lui prend de tailler la route, laissant seuls Marie et Agustín pendant
    des jours.

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • Conseillé par (Libraire)
    28 août 2019

    L’autostoppeur aime partir à la découverte des lieux et des hommes, comme un besoin ou une nécessité. S’il quitte parfois ceux qu’il aime, il ne les abandonne jamais. Un jour, Sacha, le narrateur, revient dans la vie de l’autostoppeur.
    Le roman de Sylvain Prudhomme est un plaisir à lire et à penser. Parfois mélancolique, souvent léger et presque joyeux, Par les routes est une bulle de champagne libre, voyageuse, humaniste et fraternelle. C’est le genre de livre qui garde intact le plaisir d’être libraire !


  • Conseillé par (Libraire)
    28 août 2019

    Un plaisir à lire et à penser

    L’autostoppeur aime partir à la découverte des lieux et des hommes, comme un besoin ou une nécessité. S’il quitte parfois ceux qu’il aime, il ne les abandonne jamais. Un jour, Sacha, le narrateur, revient dans la vie de l’autostoppeur.
    Le roman de Sylvain Prudhomme est un plaisir à lire et à penser. Parfois mélancolique, souvent léger et presque joyeux, Par les routes est une bulle de champagne libre, voyageuse, humaniste et fraternelle. C’est le genre de livre qui garde intact le plaisir d’être libraire !


  • Conseillé par (Libraire)
    27 août 2019

    Alors que l'auto-stoppeur nous livre une véritable cartographie de la France, celui qui fuit n'est pas forcément celui qu'on croit. Par sa magnifique écriture, Sylvain Prudhomme sublime le quotidien le plus banal.
    Un roman qui mêle l'universel à l'intime.
    Céline.


  • Conseillé par (Libraire)
    24 août 2019

    Le narrateur est écrivain. Il s'installe dans le Sud et le hasard fait qu'il retrouve un ami, "l’autostoppeur", qu'il avait perdu de vue et avec qui il avait beaucoup bourlingué à l'époque (en stop).
    On partage avec les personnages le goût de l'aventure et de l'inattendu, le plaisir de la rencontre. Sylvain Prudhomme nous livre là une ode à la liberté, à la beauté du monde et à l'amitié.
    Laëtitia


  • Conseillé par (Libraire)
    24 août 2019

    Traversée de France.

    Lorsque Sacha, écrivain, débarque à V, dans le petit deux-pièces meublé qu’il a loué, il est bien décidé à profiter de la tranquillité de la petite ville pour écrire un nouveau roman. Alors qu’il n’a qu’une hâte, se mettre au travail, Sacha accepte tout de même l’invitation de son cousin et se rend à une soirée entre amis. Il fait la rencontre de Jeanne, qui lui parle d’un homme avec qui il pourrait bien s’entendre. Immédiatement, Sacha sait qu’on lui parle de « l’autostoppeur », cet homme qu’il a connu il y a bien longtemps et qu’il n’a pas revu depuis des années… Lorsqu’il lui rend visite, leur amitié reprend vie, mais Sacha fait aussi la connaissance d’Agustin, son fils d’une dizaine d’année, et surtout de Marie, la femme de l’autostoppeur… Il est question, dans ce magnifique roman porté par la superbe plume de Sylvain Prudhomme, de famille, d’amour, de création, de liberté, de rencontres et d’amitié ! Un texte résonnant et marquant !


  • Conseillé par (Libraire)
    17 août 2019

    L'auto-stoppeur

    L'histoire originale et inattendue d'un homme qui ne peut résister au désir de partir, de traverser sans cesse la France en auto-stop, allant à la rencontre de ces inconnus qui lui ouvrent leur portière et parfois leur porte, le temps d'un trajet plus ou moins long, le temps d'un partage. Des pérégrinations et des rencontres qui l'éloignent pourtant de son foyer, délaissant alors son jeune fils et sa compagne qui ouvre alors sa porte et ses bras à Sacha, romancier venu s'installer récemment dans ce sud de la France. Un triangle amoureux et amical se compose alors, surprenant, touchant, facétieux parfois, agréablement porté par le style soigné de l'auteur qui interroge ainsi nos rapports à autrui et notre confiance envers l'inconnu.


  • Conseillé par (Libraire)
    13 août 2019

    En travers de son chemin

    Variation subtile sur le thème de l'engagement dans le couple, dans la vie, ce nouveau roman de Sylvain Prudhomme possède la même force narrative que les autres, une langue magnifique, des fulgurances au milieu du quotidien le plus banal.
    On met du temps à aimer ce personnage ambigu de l'auto-stoppeur, qu'il est facile de détester cordialement les 100 premières pages, jusqu'à comprendre que sa fuite, ou son aventure, selon le point de vue, c'est notre fuite et nos aventures à tous, nous qui dans l'intimité de nos corps, de nos pensées, sommes aussi souvent "par les routes".


  • Conseillé par (Libraire)
    23 juillet 2019

    "Par les routes" s'emprunte avec des inconnus : qui est l’auto-stoppeur ? Quels liens l'unissent avec ce "je" ?
    Puis on avance, pris par la force et la justesse de l'écriture de Sylvain Prudhomme, pour finalement se rendre là où l'auteur nous menait depuis le début, devant soi et nos choix d’existence... Superbe.