Depuis toujours Julien Friedler interroge l'âme et en scrute les méandres pour tenter de comprendre les mécanismes de la pensée, de percevoir les états de conscience et de vigilance cherchant à déchiffrer l'impénétrable énigme de la vie. D'abord en tant qu'analyste et fervent élève de Lacan, il crut possible de dénouer les conflits psychiques par la parole et l'analyse, pour lui-même d'abord et avec d'autres aussi, adeptes de cette recherche qu'il développa dans le cadre de la Moire, institut créé en 1990 et dissout quelques années plus tard, qui favorisait une approche interdisciplinaire dans le champ psychanalytique et qui avait pour but de briser les contraintes de la psychanalyse classique. Mais avant toute chose il y a la peinture : La Peinture des profondeurs « Le beau aspire certes au sublime, ou à la contemplation, mais sa force nous transcende ». Il nous faut partir de cette transcendance, de ce qui est au-delà du perceptible et des possibilités de l'intelligible, qui naît de connexions secrètes avec l'invisible, enfouies dans les profondeurs inconscientes.