- EAN13
- 9782749277042
- Éditeur
- Erès
- Date de publication
- 25/05/2023
- Collection
- Trames
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Erès 19,50
Conçu comme une immersion dans la vie quotidienne d'un Centre d’hébergement et
de réinsertion sociale (CHRS), cet ouvrage donne la parole aux résidents de
ces structures. Ils y racontent la violence et la solidarité entre eux, les
liens ambivalents aux travailleurs sociaux, leur besoin de « repos d'abord »
et les attachements aux lieux. Dans un contexte de politiques sociales en
pleine mutation, qui privilégient l’accès direct au logement et remettent en
cause l’hébergement social, Cédric Sadin-Cesbron, avec le concours de quatre
résidents, documente la façon dont nombre d’entre eux « font comme chez eux »
en CHRS, passant du statut d’hébergés à l'état d’habitants. Ainsi les
injonctions à des temporalités de séjours « maîtrisées », en raison de la
nature provisoire des places d’hébergement, génèrent des tensions entre tous
les acteurs impliqués : pouvoirs publics financeurs, institution gestionnaire,
travailleurs sociaux de terrain et, enfin, hébergés eux-mêmes. Au-delà du
simple constat, cet ouvrage propose une réflexion sur les politiques
d’insertion, basées sur l'injonction à l'autonomie, telles qu’elles sont
menées depuis les années 1980, et trace des pistes de travail pour repenser
l’hébergement social sous le prisme de l’habitat, afin de le rendre à la fois
plus efficient, digne et bientraitant.
de réinsertion sociale (CHRS), cet ouvrage donne la parole aux résidents de
ces structures. Ils y racontent la violence et la solidarité entre eux, les
liens ambivalents aux travailleurs sociaux, leur besoin de « repos d'abord »
et les attachements aux lieux. Dans un contexte de politiques sociales en
pleine mutation, qui privilégient l’accès direct au logement et remettent en
cause l’hébergement social, Cédric Sadin-Cesbron, avec le concours de quatre
résidents, documente la façon dont nombre d’entre eux « font comme chez eux »
en CHRS, passant du statut d’hébergés à l'état d’habitants. Ainsi les
injonctions à des temporalités de séjours « maîtrisées », en raison de la
nature provisoire des places d’hébergement, génèrent des tensions entre tous
les acteurs impliqués : pouvoirs publics financeurs, institution gestionnaire,
travailleurs sociaux de terrain et, enfin, hébergés eux-mêmes. Au-delà du
simple constat, cet ouvrage propose une réflexion sur les politiques
d’insertion, basées sur l'injonction à l'autonomie, telles qu’elles sont
menées depuis les années 1980, et trace des pistes de travail pour repenser
l’hébergement social sous le prisme de l’habitat, afin de le rendre à la fois
plus efficient, digne et bientraitant.
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