- EAN13
- 9782322467945
- Éditeur
- Books on Demand
- Date de publication
- 31/08/2022
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Books on Demand 17,99
«En 1870, je traversai le Palatinat en prisonnier: à une station du convoi, je
me penche à la portière en murmurant: «Où sommes-nous?» Une voix me répond du
dehors: «Dans le département «du Mont-Tonnerre!!!» C'était un membre de la
Croix-Rouge de la région offrant ses services. À Mayence, accueil sympathique;
on regrette manifestement notre défaite, le grand duc de Hesse-Cassel tout le
premier. Il nous fait servir un repas et nous rend visite: souvenir français,
influence persistante de chevalerie, que n'a pu étouffer la barbarie
poméranienne!» J.-J. Weiss a raconté que, visitant Trèves, en septembre 1871,
il fut pris à partie par un petit homme courbé et cassé qui lui dit sur un ton
de mépris: «Que sont donc devenus les Français pour s'être laissé battre par
les Prussiens?--Mais, lui répliqua l'écrivain, estimez-vous si peu les
Prussiens? Ne l'êtes-vous pas?--Oui, dit-il, sujet prussien; mais Trévirois et
fils de Trévirois. Vous connaissez le proverbe: Où le Prussien a une fois
p..., il ne pousse plus rien! Et puis, mon père a été soldat du grand
Napoléon!»
me penche à la portière en murmurant: «Où sommes-nous?» Une voix me répond du
dehors: «Dans le département «du Mont-Tonnerre!!!» C'était un membre de la
Croix-Rouge de la région offrant ses services. À Mayence, accueil sympathique;
on regrette manifestement notre défaite, le grand duc de Hesse-Cassel tout le
premier. Il nous fait servir un repas et nous rend visite: souvenir français,
influence persistante de chevalerie, que n'a pu étouffer la barbarie
poméranienne!» J.-J. Weiss a raconté que, visitant Trèves, en septembre 1871,
il fut pris à partie par un petit homme courbé et cassé qui lui dit sur un ton
de mépris: «Que sont donc devenus les Français pour s'être laissé battre par
les Prussiens?--Mais, lui répliqua l'écrivain, estimez-vous si peu les
Prussiens? Ne l'êtes-vous pas?--Oui, dit-il, sujet prussien; mais Trévirois et
fils de Trévirois. Vous connaissez le proverbe: Où le Prussien a une fois
p..., il ne pousse plus rien! Et puis, mon père a été soldat du grand
Napoléon!»
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