- EAN13
- 9782226226259
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 03/2015
- Collection
- Poésie Hors Collection
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 23,20
« Ce sont Les chevaux du soleil qui nous ont usés Tania et moi et qui m'ont
tué. »
Cette remarque, Jules Roy la consigne dans son Journal en 1981. La parution
des six tomes de cette saga romanesque s'est étirée de 1968 à 1975, mobilisant
toute l'énergie de l'écrivain, l'éloignant peu à peu des combats politiques et
médiatiques qui avaient tenu, auparavant, une place importante dans sa vie.
Retiré sur la colline de Vézelay, blessé par ses infructueuses batailles, il
se console auprès de son âne et de ses chiens, s'immerge dans la foire aux
chapons de Montrevel, tandis que, les uns après les autres, s'éteignent les
amis : Maurice Clavel, Max-Paul Fouchet, Jean-Louis Bory, sans oublier Sigaux,
Kanters et Doyon.
Et pourtant, à l'aube des années 80, le nouveau chef de l'Etat, François
Mitternad, s'invite volontiers chez lui, l'entraîne rencontrer Ernst Jünger
afin d'écouter les deux anciens guerriers ennemis devenus écrivains confronter
leurs visions du monde. Il ne tiendrait qu'à lui d'appartenir à la Cour.
Seulement, pour flatté qu'il soit, Jules Roy n'est pas dupe. Son journal en
porte témoignage.
tué. »
Cette remarque, Jules Roy la consigne dans son Journal en 1981. La parution
des six tomes de cette saga romanesque s'est étirée de 1968 à 1975, mobilisant
toute l'énergie de l'écrivain, l'éloignant peu à peu des combats politiques et
médiatiques qui avaient tenu, auparavant, une place importante dans sa vie.
Retiré sur la colline de Vézelay, blessé par ses infructueuses batailles, il
se console auprès de son âne et de ses chiens, s'immerge dans la foire aux
chapons de Montrevel, tandis que, les uns après les autres, s'éteignent les
amis : Maurice Clavel, Max-Paul Fouchet, Jean-Louis Bory, sans oublier Sigaux,
Kanters et Doyon.
Et pourtant, à l'aube des années 80, le nouveau chef de l'Etat, François
Mitternad, s'invite volontiers chez lui, l'entraîne rencontrer Ernst Jünger
afin d'écouter les deux anciens guerriers ennemis devenus écrivains confronter
leurs visions du monde. Il ne tiendrait qu'à lui d'appartenir à la Cour.
Seulement, pour flatté qu'il soit, Jules Roy n'est pas dupe. Son journal en
porte témoignage.
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